Desde o início do mês de Março, infelizmente não por bons motivos, a Guiné-Bissau tem estado no centro das atenções. As imagens e notícias que chegam desse país são no mínimo para escandalizar o mundo. Durante as duas primeiras semanas de Março, bonito foi ver a forma como a população da Guiné-Bissau e a sua diáspora reagiram perante os trágicos acontecimentos. E agora, Guiné? O optimismo se generaliza.
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três artigos para uma discussão
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Guinée Bissau : Le tribalisme, une fausse piste ! -- Armando Lona
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Guinée Bissau : Le tribalisme, une fausse piste ! -- Armando Lona
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«Aujourd’hui, toute tentative de forger une liaison entre l’ethnicité et l’instabilité politico-militaire en Guinée‑Bissau relève de la pure légèreté sinon d’une méconnaissance criarde sur les rapports civilo-militaires dans ce petit Etat africain. Par contre, pour nombre d’observateurs, les réseaux de narcotrafiquants pourraient ne pas être étrangers à ces homicides […].» mais aqui.
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Guinée-Bissau : Comment faire d’un drame un avantage ? -- Waly Ndiaye
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Guinée-Bissau : Comment faire d’un drame un avantage ? -- Waly Ndiaye
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«[…]Bref, une certaine complexité des relations entre groupes ethniques, partis politiques et fractions militaires, notamment après la guerre de juin 1998, à laquelle est venu s’ajouter, ces dernières années, l’installation dans le pays des réseaux colombiens et mexicains de trafic de cocaïne, a rendu ce petit pays ingouvernable, malgré l’attention de plus en plus soutenue que lui prête la communauté internationale […].» mais aqui.
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La Guinée Bissau a besoin d’un nouveau leadership politique -- Carlos Cardoso
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La Guinée Bissau a besoin d’un nouveau leadership politique -- Carlos Cardoso
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«Pambazuka News : Pourquoi, plus de 30 ans après la lutte de libération nationale, l’armée continue d’avoir un poids aussi important dans la vie politique ?
Carlos Cardoso : En grande partie, c’est dû à la force de cet héritage de lutte qui a marqué la société bissau-guinéenne. D’autant plus qu’après l’indépendance, le nouveau pouvoir n’a pas mené les réformes nécessaires pour définir et faire comprendre aux concernés le rôle de l’armée dans un Etat républicain. A cela s’ajoute un opportunisme de la part des politiques qui, voulant rapidement arriver au pouvoir ou se perpétuer au pouvoir, ont toujours essayé de cultiver des compromis avec les forces armées. Dès lors, il s’est développé un contexte où l’armée était devenu un élément central. Les conflits politiques ne se résolvaient pas par la voie pacifique, mais en usant de l’armée comme d’un instrument. Les politiques ont en quelque sorte instrumentalisé l’armée à leurs propres fins. Il y a donc un ensemble de facteurs convergents qui expliquent qu’on en soit arrivé à une situation où l’armée a toujours eu une forte implication dans la politique.
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Pambazuka News : Y a-t-il des éléments de stabilisation pouvant permettre de sortir la Guinée-Bissau de ce cycle de violence ?
Carlos Cardoso : Pour cela, il faut travailler pour un nouveau leadership. Il faut faire prendre conscience aux hommes politiques du fait que la scène politique est un espace d’expression où l’armée n’a pas sa place et que son rôle dans la République est bien défini. Il faut aussi mener des réformes conséquentes pour mettre les anciens combattants en réserve, tout en leur donnant une place reconnue dans la société. Ils ont mené une lutte de libération nationale et une reconnaissance leur est due, de même que des droits doivent leur être reconnus. Cette réforme serait un pas important pour que le leadership politique soit entièrement entre les mains des civils […].» mais aqui.